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Notre balade au port de pêche de Lorient nous conduit à la rencontre de Thomas Rimaud qui travaille pour l'AGLIA et dont le rôle est essentiel pour faire évoluer les métiers liés au secteur de la pêche vers une pêche raisonnée afin de maintenir les ressources et communiquer vers le grand public. A vos questions! Prêts? Top interview by la classe "littoral"...
Bonjour Thomas, est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est l'AGLIA?
L'AGLIA est l'Association du Grand Littoral Atlantique qui regroupe les professionnels de la pêche des 4 régions atlantique.
Pourquoi avoir fondé cette association?
Pour que les professionnels de la pêche puissent se regrouper, être plus efficaces, mutualiser leurs efforts pour développer les activités liées à la pêche.
Quels sont les projets actuels de l'AGLIA?
L'AGLIA œuvre actuellement sur l'amélioration de la sélectivité des engins de pêche et poursuit le but 0 rejet à bord des bateaux de pêche. On travaille également sur une étude concernant la survie des langoustines.
Qu'attendez-vous de la COP21?
Les stocks de poissons dépendent de la pollution des océans et du réchauffement climatique. Lutter contre ce dernier permettra d'assurer la survie des poissons et de préserver nos ressources.
Pourquoi instaurer des quotas et des tailles de pêche minimales?
Les quotas permettent d'assurer le renouvellement des espèces tout en préservant l'activité des pêcheurs. les poissons ont ainsi le temps de se développer et de se reproduire.
Comment évoluent les réserves de poissons et leurs variétés dans l'océan Atlantique?
Globalement, après une baisse il y a quelques années, les stocks de poissons commencent à ré-augmenter dans le golfe de Gascogne.
Merci beaucoup Thomas de nous avoir accordé un peu de ton temps!
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Sous un ciel gris et maussade, les 15 élèves de la classe "littoral" s'apprêtent à traverser la rade en bateau-bus pour rejoindre notre animateur, Riwal, de la maison de la Mer. Le but de cet après-midi est de découvrir les installations du port de pêche, de découvrir les techniques de pêche, de parler pêche sélective et préservation des ressources... tout en évitant les fientes des mouettes et goélands qui tournent au-dessus de nos têtes
Différents thèmes sont abordés par notre guide et notamment les zones de pêche en fonction des différents types de pêche (la petite pêche 38%, la pêche côtière 44% ou la pêche au large 18%) et des bases avancées.
On y apprend également que la flotille lorientaise est plutôt âgée car la majorité des bateaux a plus de 20 ans!!! Nos élèves-spécialistes parlent "techniques de pêche" à travers la découverte des chaluts, palangres, casiers, filets...
Riwal nous explique encore comment les pêcheurs sélectionnent le type de poissons en fonction de la taille des mailles ou encore en fonction de la profondeur des engins de capture. On apprend également que la ressource en poissons n'est pas en danger si les quotas instaurés et les zones de pêche sont respectées... les collégiens ont donc de belles années devant eux pour manger du poisson à la cantine
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C'est sous une pluie battante que la classe "littoral" est partie pêché en ce triste après-midi de novembre. C'est une partie de pêche tout de même particulière à laquelle vont s'attacher nos scientifiques en herbe. En effet, accompagnés par les animateurs de l'Observatoire du plancton de Port-Louis et d'un filet à mailles micrométriques, les élèves vont s'atteler à une récolte planctonique dans le ruisseau du Stervins.
Retour au laboratoire pour y étudier les éléments récoltés et mesurer l'impact du réchauffement climatique sur ces micro-organismes. On y apprend qu'il existe 2 sortes de plancton: le phytoplancton d'origine végétale et le zooplancton d'origine animale.
Savez-vous que le plancton occupe une place primordiale sur Terre? Non seulement, par photosynthèse, il capte une partie des émissions de CO2 et rejette le dioxygène nécessaire à toutes les formes de vie terrestres mais également, c'est la base de nombreuses chaînes alimentaires.
Sans plancton, la vie sur Terre serait impossible!!!
Quel est l'impact du réchauffement climatique sur les populations planctoniques?
Rien de tel qu'une petite expérience pour comprendre les conséquences du réchauffement climatique sur le plancton et par répercussion sur la biodiversité marine! on y apprend que la fonte des glaciers aux pôles est responsable d'une modification des courants marins donc de la répartition du plancton et de toutes de les chaînes alimentaires qui en dépendent... Oups, ça fait peur tout ça!
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Suite à la mobilisation des élèves de la classe "littoral" qui avaient écrit à Monsieur le Maire de Riantec pour s'indigner contre un dépôt sauvage de gravats le long de la rivière de Stervins, voici la réponse de la municipalité:
Encore une fois, bravo aux élèves pour cet acte d'éco-citoyenneté et merci à la municipalité d'avoir pris en considération le mécontentement des collégiens. C'est ensemble qu'on peut faire bouger les choses et militer en faveur de notre environnement...
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Eric lamy, "boat Captain" d’Initiative-Cœur l'Imoca 60 de tanguy De Lamotte, nous a accordé une interview dans laquelle il nous révèle la vie à bord, les préparatifs de la Transat Jacques Vabre, la production d'énergie... renouvelable bien sûr!
- Tanguy ou Samantha ont- ils déjà gagné une grande course?
Tanguy et Samantha n'ont jamais gagné de grande course
- Combien de bateau participent-ils à la course ?
Dans leur catégorie il y a une quinzaine de bateaux
- Quelles sont les passages les plus difficiles de la course?
Le golfe de Gascogne et le poteau noir à l'équateur.
Le bateau a t 'il déjà chaviré ?
Le bateau n'a jamais chaviré mais il a déjà perdu son mât.
- Que se passe-t-il quand il y a un démâtage?
En cas de démâtage les skippers ont des téléphones satellites qui communiquent avec la terre.
Nous avons l'honneur de pouvoir monter sur le bateau et de visiter l'intérieur. Nous sommes assez surpris par la profusion de matériel technologique. Très vite nous nous intéressons à la vie à bord...
- Comment sont les conditions de vie sur le bateau ?
Les conditions de vie sur le bateau son assez désagréables, il n'y a pas de confort.
- Quand dorment les skippers et comment?
Les skippers dorment par terre et environ 3 heures sur 24heures. Ils ont un fauteuil sur lequel ils peuvent se reposer pour quelques minutes.
- Que mangent- ils?
Ils mangent de la nourriture lyophilisée, à laquelle ils rajoutent de l'eau chaude.
- Comment les skippers font pour se laver?
Ils utilisent des lingettes bébé et, si le temps le permet, l'eau de mer.
- Que se passe-t-il si l’un des skippers tombe malade ?
Ils ont une pharmacie à bord très conséquente et il y a un médecin joignable à terre.
- Peut-on communiquer à bord ?
Bien sûr le bateau est connecté à internet et on est toujours en lien avec la terre ferme.
- Parlez-nous du sponsor.
L'équipe est engagée aux côtés de l'Association « Initiatives cœur ». L'occasion pour nous de mieux connaître ce sponsor...
Depuis de nombreuses années maintenant, Tanguy de Lamotte a choisi de s'engager aux côtés d'initiatives-cœur au profit de Mécanat Chirurgie Cardiaque. L'objectif : venir en aide aux enfants atteints de graves maladies cardiaques qui ne peuvent être opérés dans leurs pays faute de moyens. Ainsi lorsqu'on suit la course sur leur site internet, 1 euro est reversé à chaque fois qu'un internaute clique sur « like » .
Et l'écologie dans tout ça ?
- Comment est produite l’électricité à bord?
Pour l'électricité, il y a un cordage à une poulie une poulie, et ça produit de l’électricité grâce à la vitesse de l'eau. C'est un système d'énergie propre, qui permet de recharger une batterie et de fournir l'électricité nécessaire à bord (le système informatique demande beaucoup d'électricité).
- Comment font les skippers pour ne pas polluer la nature avec leurs déchets?
Pour les déchets, ils les mettent dans des sacs poubelles qu'ils gardent avec eux jusqu'à la fin de la course, et sinon, ceux qui sont biodégradables, ils les jettent par-dessus bord. Le poids des déchets est contrôlé à l'arrivée, pour vérifier qu'ils n'ont rien jeté par-dessus bord. Cela fait partie du règlement de la course. Les déchets en mer sont devenus un vrai problème et un vrai danger tant les OFNI (objets flottants non identifiés) sont aujourd'hui nombreux.
Nous suivrons évidemment la course avec Beaucoup d'attention. Alors bonne chance Tanguy !! Merci à Éric Lamy pour cette belle rencontre...
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